> Vider régulièrement (au moins 1 fois par semaine et plus si possible) tous les petits récipients qui peuvent contenir une faible quantité d’eau stagnante, même propre : jouets des enfants, mobiliers et décorations de jardin, pneus usager etc. ; et changer l’eau des vases et photophores ou idéalement remplacer l’eau par du sable humide (notamment au niveau des cimetières).
> Veiller à l’entretien régulier de certains éléments du bâti, en habitat individuel et collectif de manière à assurer le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées, notamment :
- Empêcher la pénétration du moustique au niveau des vides sanitaires en plaçant une grille moustiquaire aux bouches d'aération.
- Assurer une bonne étanchéité des fosses septiques : en posant un couvercle ou en changeant les joints de la fosse.
- Veiller à vider les retenues d'eau au niveau des climatiseurs.
> Veiller à éliminer les lieux de ponte des moustiques dans les jardins, sur les terrasses ou les balcons et pour cela :
- Bâcher ou recouvrir d’une moustiquaire les réserves d'eau (fût, bidon, piscine pour enfants).
- Faire attention aux gîtes naturels : creux d'arbres, bambous cassés dont chaque tige brisée et creuse devient alors un réceptacle. Les vider.
- Etre vigilant et ranger à l’abri de la pluie tout ce qui peut contenir de l’eau (seaux, arrosoirs).
> Veiller à éliminer les lieux de repos des moustiques :
- Débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies avant la période d’activité du moustique (mai à novembre dans les départements littoraux).
- Ramasser les fruits tombés et les débris végétaux.
- Réduire les sources d’humidité (limiter l’arrosage quand celui-ci est autorisé).
- Entretenir régulièrement les bassins et y introduire des poissons rouges, des gambusias ou des carpes, poissons friands de larves.
> Parler de ces gestes à son voisinage : afin que chacun dans le quartier se mobilise pour faire de même, de façon à réduire collectivement et significativement la présence du moustique à l’échelle du quartier.