20 000 signalements de violence sont recensés chaque année à l’égard des professionnels de santé, ce qui représente :
30 000 atteintes aux personnes ;
5000 atteintes aux biens.
Chiffres : Source ONVS
Il n’est pas tolérable que celles et ceux qui prennent soin de nous soient menacés dans l’exercice de leurs missions. C’est pourquoi la sécurité des professionnels de santé est l’un des chantiers prioritaires du ministère de la santé et de la prévention qui lance une campagne de sensibilisation "Il faut être malade pour s'en prendre à un professionnel de santé".
L'objectif : inciter les usagers à changer de comportement, et tolérance zéro pour les auteurs de violences verbales ou physiques envers les soignants, qu’ils soient médecins, infirmiers, kinés, pharmaciens, sage-femme, ou autres, qu’ils exercent à l’hôpital, en clinique, cabinet ou officine.
Face à ces situations, chaque usager de santé doit prendre ses responsabilités : toute violence (physique ou verbale), vol et/ou dégradation commise est punie par la loi et passibles de poursuites pénales, voire d’emprisonnement.
Violence verbale ou physique sur un professionnel de santéA l’hôpital ou en clinique, en cabinet ou en pharmacie, je m’expose à : 7 500 € d’amende en cas d’outrage et à 6 mois d’emprisonnement s’il est commis en réunion 15 000 € d’amende et un an d’emprisonnement en cas d’appels téléphoniques / messages malveillants réitérés ou de harcèlement 45 000 € d’amende et 3 ans d’emprisonnement en cas de menace physique ou de menace de mort 75 000 € d’amende et 5 ans d’emprisonnement en cas de menaces, pression, actes d’intimidation |