Encore trop peu d’actions de prévention sont mises en place pour ces publics, alors que le dépistage précoce est un facteur déterminant pour éviter la maladie ou le développement de formes graves. Une attention particulière doit donc être donnée aux enfants et en particulier des plus jeunes, aux premiers âges de la vie.
Une exclusion et une stigmatisation importante
Les troubles psychiques et psychiatriques sont souvent une source d’exclusion qui aggravent les risques de situation de handicap psycho-sociale. Les personnes se retrouvent trop souvent dans la rue, en prison, en structure psychiatrique contre leur volonté.
Pour répondre à ces enjeux, l’ARS Paca met en place des actions et fait de la santé mentale une de ses priorités.
Faciliter le développement des bonnes pratiques
- Faire émerger les projets territoriaux en santé mentale, dans chaque département, et accompagner des expérimentations et des projets de rétablissement
- Renforcer la diffusion des programmes de développement des compétences psycho-sociales
- Créer une plateforme d’appui aux bonnes pratiques
💡 Qu'est-ce qu'un projet territorial en santé mentale ? Les PTSM ont pour premier objectif de réorganiser la santé mentale et la psychiatrie à l’échelle d’un territoire, afin de réduire les inégalités d’accès aux soins et de favoriser une coordination des prises en charge de proximité. Les projets territoriaux de santé prévoient la mise en place d’actions de prévention et de promotion de la santé mentale, d’organisation des parcours de soins, d’accompagnement à l’autonomie et à l’inclusion sociale et citoyenne. |
Favoriser l’inclusion sociale des personnes
- Lutter contre le sans-abrisme : projets expérimentaux « Un chez soi d’abord » dans les Hautes-Alpes et le Vaucluse et Cocovelten (lab zéro) qui permet un suivi des personnes en situation de handicap psycho-social (avec des troubles psychiatriques et/ou des maladies chroniques).
- Faciliter l'accès à l’emploi en milieu ordinaire grâce au programme « Working first ».
- Favoriser le rétablissement par le développement des compétences des personnes atteintes de troubles psychiques. Exemple du Centre de formation au rétablissement (Cofor) : les personnes concernées ne sont plus dans un rôle passif de malade, mais s’approprient un rôle valorisé d’étudiant, construisant leur parcours de formation personnalisé, choisissant des cursus de formation conçus comme des outils de connaissance de soi, de ses troubles et des moyens d’y faire face, pour elles-mêmes et avec leurs pairs.
- Développer des alternatives à l’enfermement comme les lieux de répit ou les structures d'évitement aux incarcérations.
- Défendre les droits des usagers.