Comment se transmettent ces maladies ?
Une personne infectée est « contaminante pour les moustiques » au moment où le virus est présent dans son sang, c'est-à-dire pendant la phase virémique de l'infection. Celle-ci commence 2 jours environ avant le début des signes cliniques, et dure jusqu’à 7 jours après. Pendant cette période il faut éviter qu’une personne malade ne se fasse piquer, et transmette ainsi le virus à d’autres moustiques. Ceci dans le but d’empêcher qu'un cycle de transmission virale se développe dans l’entourage des malades.
Pour le zika, il existe également, en dehors de la transmission vectorielle, un risque de transmission sexuelle.
Pour plus d'informations : chikungunya / dengue / zika
Pourquoi et comment signaler ces maladies ?
La surveillance des cas humains de chikungunya, de dengue et de zika en France métropolitaine repose essentiellement sur les cas importés de ces maladies. Elle participe à l’objectif de prévention ou de limitation de l’instauration d’un cycle de transmission autochtone de ces virus. Elle est adaptée au risque vectoriel.
Déclaration obligatoire
Le chikungunya, la dengue et le zika sont des maladies à déclaration obligatoire.
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Surveillance renforcée
Toute l’année et sur l’ensemble du territoire métropolitain, la surveillance épidémiologique du chikungunya, de la dengue et du zika est basée sur la déclaration obligatoire (DO) des cas probables et confirmés. Pendant la période d’activité du vecteur Aedes albopictus, du 1er mai au 30 novembre, et dans les départements où il est implanté et actif, cette surveillance est dite « renforcée ». Pendant cette période, les signalements des professionnels de santé sont complétés par un suivi quotidien des résultats d’analyse des laboratoires Biomnis et Cerba par Santé publique France, afin de rattraper des cas non signalés.
L'ensemble de la région Paca est concerné par la surveillance renforcée.
La surveillance repose sur le signalement immédiat à la plateforme régionale de veille et d’urgences sanitaires de l’ARS, par les médecins cliniciens et les laboratoires, de tout résultat positif pour l'une de ces 3 maladies.
En fonction du contexte, le signalement déclenche une enquête entomologique et, si nécessaire, des actions de lutte anti-vectorielle pour prévenir une transmission de la maladie à partir des cas signalés.
Modalités de signalement et diagnostic biologique
(en l'absence de circulation autochtone de dengue, chikungunya ou zika)
Zone de circulation des virus
Par définition, un cas importé est un cas suspect ou confirmé de chikungunya, de dengue ou de zika ayant séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes.
Les zones de circulation de ces 3 virus sont relativement superposables : région intertropicale.
Zones de circulation du chikungunya, de zika et de la dengue dans le monde
Fiches repères et avis
L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (intégré depuis à Santé publique France) a élaboré des fiches repères pour les professionnels de santé :
- prévention de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine ;
- infection à virus Zika ;
- l'infection du virus zika chez la femme enceinte ;
- la transmission sexuelle du virus zika.
Le Haut conseil de la santé publique a été amené à émettre des avis sur la stratégie de surveillance épidémiologique, de diagnostic, de prévention et à la prise en charge des patients atteints de Zika :
- modalités de prise en charge des personnes atteintes par le virus Zika ;
- prévention de la transmission sexuelle du virus Zika ;
- prise en charge des nouveau nés et nourrissons ;
- risque de transmission par le lait maternel.