La plupart des actes en médecine bucco-dentaire sont invasifs. Ils exposent à un risque de transmission d’agents infectieux et plus particulièrement de virus comme le VIH et les virus des hépatites B et C.
Il existe des précautions standards à appliquer de manière systématique afin d’assurer la protection des professionnels de santéet des patients. Ces mesures sont basées sur le principe que le sang, les liquides biologiques (souillées ou non par du sang), les produits d’origine humaine, la peau lésée et les muqueuses, peuvent être à l’origine de la transmission de microorganismes.
L’ARS Paca met à la disposition des professionnels de santé les différents référentiels de sécurité et de qualité des soins pour les accompagner dans leurs pratiques professionnelles. Cette démarche vise à instaurer ou renforcer une dynamique d’amélioration continue de la dispensation des soins et services médicaux dans les centres de santé dentaire et dans les cabinets libéraux. Dans cette démarche d'amélioration des pratiques, chaque professionnel peut être accompagné par le CPIAS (Centre d'appui pour la Prévention des Infections Associées aux Soins).
L'URPS des chirurgiens-dentistes organise des séquences de formation sur le sujet de l'hygiène et la stérilisation.
En savoir plus : Une formation en hygiène et asepsie pour sécuriser vos pratiques professionnelles - urps-paca-chd
RAPPEL : Il est nécessaire de nettoyer et de stériliser systématiquement les portes-instruments rotatifs (contre-angles et turbines) entre deux patients.
L’association dentaire française (ADF) publie des guides pratiques à destination des professionnels. Pour télécharger les référentiels de prévention des infections associées aux soins, consultez leur site internet.
Pour rappel, l’article L.3114-6 du code de la santé publique confirme sans exception que « les professionnels de santé exerçant en dehors des établissements de santé, veillent à prévenir toutes les infections liées à leur activités de prévention, de diagnostic et de soins ».
De même, les articles R.4127-204 et R.4127-269 du code de la santé publique précisent clairement que le chirurgien-dentiste ne doit en aucun cas exercer sa profession dans des conditions susceptibles de compromettre la qualité des soins et la sécurité des patients grâce à l’installation et la mise en œuvre de moyens techniques répondant aux règles en vigueur concernant l’hygiène.
Ainsi, la Direction générale de la santé et la Haute autorité de santé ont publié à l’adresse des praticiens des recommandations sous forme de guides qui sont considérés comme faisant partie des « données acquises de la science ». Il appartient aux professionnels de respecter ces recommandations.