- Définir, sur chacun des territoires, l’offre la plus adaptée aux besoins de la population (qu’elle soit de 1er recours, hospitalière, en établissement médico-social ou à domicile) dans une logique de gradation des soins et de parcours patient / usager coordonné sur un territoire de santé.
- Tenir compte de l’évolution des besoins, des modes de prise en charge, des technologies et des pratiques professionnelles, mais aussi des contraintes de démographie médicale.
- Rénover ou reconstruire des établissements n’offrant plus les conditions d’une prise en charge digne et sécurisée et intégrant les exigences en matière de développement durable.
- Amplifier en région la dynamique SÉGUR, en allouant des compléments de financement à la stratégie régionale par la mobilisation du FIR et des CNR médico-sociaux.
1,191 milliard d’euros pour l’hôpital dont :
- 333 millions d’euros pour les projets d’investissements structurants sur 10 ans
- 115 millions d’euros pour les investissements au quotidien
- 743 millions d’euros pour la restauration des capacités financières des établissements
89,8 millions d’euros pour le secteur médico-social
10 millions d’euros pour le secteur 1er recours sur 5 ans
Les premiers effets du Ségur de la Santé se sont déjà concrétisés sur le terrain, avec des financements d’EHPAD, ou la rénovation de la psychiatrie à Antibes. Le rythme est dense, puisque nous avons recensé plus de 50 projets et que nous ne disposons que de cinq ans pour attribuer les subventions (dix ans pour l’hôpital).
L’ARS ne se contente pas de financer, elle accompagne les projets sur un plan technique et qualitatif. Il s’agit de porter, en lien étroit avec les porteurs, des projets traitant l'ensemble des problématiques sanitaire et médico-sociale de notre territoire, dans une logique d'aménagement pertinent de l’offre globale de santé en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. »
Pour les projets hospitaliers
- Redonner des marges de manœuvre financières aux établissements surendettés
- Combler les besoins sanitaires faisant le plus défaut
- Favoriser une meilleure coopération des acteurs publics / privés
Pour les projets médico-sociaux
La transformation de l’offre
- Diversification de l’offre en développant des alternatives à l’hébergement
- Mutualisations et regroupements pour un meilleur service
- Inscription dans une démarche territoriale avec les ressources sanitaires, médico-sociales et de ville
Une architecture adaptée
- Favoriser l’ouverture de la structure, le confort et le bien-être des résidents et des professionnels
Pour les projets soins de proximité
> Poursuivre la logique de recherche de co-financements
> Inscrire ces soutiens financiers en investissement dans la stratégie d’aménagement du territoire
> Soutien pour construction / reconstruction :
- Exercice coordonné : locaux MSP, ESP, centres de santé, cabinets de montagne
- Soins non programmés dans une logique coordonnée sur le territoire : MMG, lieux de soins non programmés issus d’une CPTS dans les territoires les plus en difficulté
- Soutien à l’achat de matériel pour des plateaux techniques, télémédecine, dans une logique coordonnée sur le territoire
Consultez le dossier de presse sur la stratégie régionale d'investissement en santé