En juin, c’est le mois de la santé sexuelle

« La santé sexuelle est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce n’est pas seulement l’absence de maladie, de dysfonctionnement ou d’infirmité. La santé sexuelle exige une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles agréables et sécuritaires, sans coercition, ni discrimination et ni violence. Pour atteindre et maintenir une bonne santé sexuelle, les Droits Humains et Droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et réalisés ».

Organisation mondiale de la santé (OMS)

L’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) en partenariat avec les Comités de coordination de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le virus de l'immunodéficience humaine (Corevih) Paca Est et Paca Ouest Corse, les partenaires institutionnels et associatifs et les acteurs de santé organise des évènements et des actions de dépistage et de sensibilisation sur différentes thématiques de la santé sexuelle tout au long de mois de juin (voir toutes les actions sur le site de l’ARS Paca).

L’objectif : informer et sensibiliser le grand public en matière de prévention et de promotion de la santé sexuelle et reproductive, dont l’importance du dépistage et de la protection des infections sexuellement transmissibles (IST), incluant le VIH.

A partir du 17 juin prochain, l’ARS Paca et ses partenaires déclinent la campagne nationale de Santé publique France en une campagne d’affichage urbain dans les principales villes de la région.

5 messages clés seront rappelés :

• Comment se protéger contre le VIH et les infestions sexuellement transmissibles (IST) : le préservatif reste le seul moyen de prévention de l’ensemble des IST, y compris du VIH. Depuis le 1^er janvier 2023, il est pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, sans avance de frais et sans ordonnance pour tous jeunes de moins de 26 ans en pharmacie. Pour toutes personnes de plus de 25 ans, il est possible de s’en faire prescrire par tous médecins (il est pris en charge à 60 % par l’Assurance maladie). Il est également possible de s’en procurer en CeGIDD ou auprès d’associations ;

• Le dépistage, majoritairement gratuit pour l’usager :
  • pour le VIH, le dépistage est gratuit en laboratoire de ville, même sans ordonnance ni rendez-vous ;
  • des tests rapides (TROD et autotests) du VIH sont proposés gratuitement par certaines associations de lutte contre le sida et les IST ;
  • le dépistage de toutes les IST, y compris le VIH, l’hépatite C ou encore l’hépatite B est gratuit dans un CEGIDD ou dans certains centres de santé sexuelle.

• La prophylaxie pré-exposition (PrEP) : destinée à des publics particulièrement exposés au VIH, la PrEP est un traitement préventif efficace pour se protéger du VIH. Tous les médecins, en ville comme à l’hôpital, peuvent prescrire et initier ce traitement. La France a été le premier pays européen à autoriser et prendre en charge financièrement à 100 % la PrEP ;

• Le traitement post exposition (TPE) : traitement d’urgence préventif pouvant réduire fortement les risques de transmission du VIH après une exposition au risque. Il est disponible dans les services d’urgence des hôpitaux et centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) ;

• La contraception d’urgence : elle constitue une solution de rattrapage qui permet de réduire le risque de grossesse non prévue. Depuis le 1^er janvier 2023, la contraception d’urgence hormonale est entièrement remboursée par l’Assurance Maladie, sans avance de frais ni ordonnance.