Evènements environnementaux ayant un impact sur la santé de la population

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santé environnement

Professionnels de santé, merci de signaler au Point focal de l’ARS toute situation liée à un évènement environnemental susceptible d'avoir un impact sur la santé de la population.

Comment signaler

Pourquoi signaler des intoxications au monoxyde de carbone

Ces signalements font l'objet d'une enquête environnementale, effectuées par les services Santé-Environnement des délégations départementales de l'ARS et les services communaux d'hygiène et de santé (SCHS), afin d'identifier /les sources d'intoxication.

  • Pour le monoxyde de carbone : le but est de mettre en sécurité l'installation pour éviter des récidives.

L’adhésion de tous les acteurs de terrain, qu’ils agissent en situation d’urgence ou qu’ils interviennent en relais dans la prise en charge médicale est indispensable pour pouvoir assurer la surveillance des cas d’intoxications avérées ou soupçonnées.

Plus le signalement est effectué tôt et de manière exhaustive à l’Agence régionale de santé, plus les mesures conservatoires peuvent être prises rapidement sur un plan technique et pratique de façon à écarter le danger d’exposition et la récidive.

Plus le délai de signalement des intoxications est court (< 48h), plus les performances de la surveillance et les capacités d’intervention correctrices sur la source de monoxyde de carbone sont bonnes.

Chaque année, près de 250 personnes sont intoxiquées au monoxyde de carbone en Paca. Ce bilan est réalisé par l'ARS Paca à partir des données recueillies par les délégations départementales de l’ARS et les SCHS suite aux signalements effectués par les déclarants.

💡  Bon a savoir

Les accidents domestiques (pour plus de la moitié liés à des appareils à gaz) constituent les principales sources. Les principaux facteurs favorisant des intoxications sont les défaillances des appareils, le manque d’aération des locaux et un défaut d’évacuation.

  • Pour le plomb : en cas de plombémie élevée (comprise entre 30 et 50 µg de plomb/L de sang) ou en présence d’une intoxication au plomb ou cas de saturnisme (plombémie > à 50 µg de plomb/L de sang), l’enquête environnementale a pour but premier de réduire l’exposition au plomb et le cas échéant, de procéder à l’éviction de la ou les sources.

En fonction des sources d’exposition identifiées lors de l’enquête, les services de l’ARS mettent en œuvre la procédure la plus appropriée pour réduire ou supprimer l’exposition. En l’absence de source d’exposition identifiée, ils procèdent à des enquêtes complémentaires dans les lieux de vie régulièrement fréquentés par le mineur atteint de saturnisme (crèche, école, etc.).

  • Pour les cas de maladies vectorielles (cas de dengue, de chikungunya ou de Zika) : deux types de mesures sont prises.
  • Des mesures de protection des personnes malades et de leurs proches sont prises avec une enquête de voisinage et la mobilisation des hôpitaux et des professionnels de santé du secteur concerné afin de retrouver les personnes qui auraient pu être contaminées.
  • Des mesures de lutte anti vectorielle :

ÞUne enquête épidémiologique est réalisée afin de lister les lieux fréquentés par la personne malade lors de sa période de contagiosité ;

ÞUne enquête entomologique autour de chaque lieu fréquenté par le malade pendant sa période contagiosité ;

ÞUn traitement biocide uniquement lorsque des moustiques adultes sont présents sur un ou plusieurs des lieux fréquentés par le malade.

L’objectif de ces mesures est d’éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes, pour éviter tout risque de propagation du virus.

Lors de la réalisation de traitement biocide : l'EID Méditerranée intervient à l’aide d’un nébulisateur depuis la voie publique, en fin de nuit, ainsi que directement aux domiciles des personnes vivant dans le périmètre de traitement.